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Lorsque j'étais une oeuvre d'art

17 mai 2009

16 - " Non pas sur la bouche, même si c'est louche "

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Un brin de frissons parcourt mon dos tout du long lorsque je sens son souffle chaud sur mon cou nu. Mon visage s'éclaircie à la simple vue du sien. Sur mes lèvres se dessinent un sourire timide et malicieux.

De sa douce main joliment scultée, il caresse mes lèvres rosies. A ceci, tout mon corpsfrissone, non pas de froid ni de peur mais de désir. Je vois dans ses yeux une lueur de bonheur. A cette vue, mes mains se posent lelong de ses reins, il prend mon visage entre ses mains, avec beaucoup de tendresse et m'embrasse sans aucunes retenues.

Ses lèvres sont faites de douceur, son odeur émane une sensation de chaleur. Il m'étreint et me souffle au creu de l'oreille un minuscule « je t'aime » qui en dit long. Nos mains s'entremèlent pour n'en faire plus qu'une. Dans un silence, nos corps s'enlacent et nos souffles se mélangent. Ils se font plus forts même, nos corps frémissent un peu plus chaque à seconde. Ses lèvres descendent le long de mon ventre, mes ongles s'agrippant à ses épaules.

Me sentir lovée dans ses bras, tout contre lui. Lui caressant les cheveux le sourire aux lèvres. Sa douce voix me berce, je crois rêver. Nos coeurs battent à l'unisson et dans un dernier regard, nous nous assoupissons, heureux et apaisés ...

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15 février 2009

15 - Saint Valentin & Co .

Il n'est jamais trop tard pour rêver .
Même à dix-huit ans .

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25 décembre 2008

14 - Noël & Co' .

Champagne & Chocolat .


Je n'aime pas Noël et ces burlesqueries .



En fait , même la neige s'est égarée . Elle est arrivée trop tôt . Pourquoi est - elle venue recouvrire l'asphalte quelques semaines auparavant  et non hier comme le veut la « tradition » de Noël ? Pourquoi Maman travaillait - elle et pourquoi n'était - elle pas avec nous en ce jour normalement consacré à la Famille ? Un peu d'amour à Noël aurait - il été de trop ? Rien qu'une bribe d'amour et de tendresse ?

23 décembre 2008

12 - Que faire du présent lorsque l'avenir nous guette encore ?

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J'aime que le temps file entre me doigts comme le ferait un mince filet d'eau. Que ce temps inépuisable, inébranlable et impalpable se meurt entre mes os.  Qu'il ne s'immobilise à jamais. Que même le temps d'un songe, d'une réminiscence, il continu de défiler et nous défier, comme à sa douce habitude. Il est le maître, celui de notre passé, de notre présent ainsi que de notre avenir. Lui seul à le pouvoir de nous faire vieillir à son gré, selon ses plus intimes envies. Nous avons tous une horloge réglée à une heure certaine à la place de ce bon vieux coeur.

J'ai besoin de cette mélancolie, celle qui, autrefois, s'éprenait de moi toute entière. Aujourd'hui, elle s'est échappée, pour, entre autre laisser place au bonheur, tant de fois promis. Cependant, ce bonheur est bien trop fictif à mon goût, je ne le ressens pas de manière aussi forte que le précédent sentiment. Je suis creuse de toutes émotions. Je me remémore amèrement la douleur de mes larmes creusant la peau de mes fines joues. L'émotion, elle, était bien là. De par ce spleen, jaillissaient des mots. De toutes sortes. Des mots qui blessent, pardonnent, vibrent, embrasent, déambulent, susurrent, libèrent, divaguent.

Je le sais, ma tendance à moi et de ne jamais donner de nouvelles, partir sans laisser de trace. J'aime mon indépendance, et ma solitude. Cela est plutôt étrange à avouer, mais je me suffit à moi-même. Où presque.

Une seconde fois, je me suis donnée corps et âme, sur un plateau d'argent, je me suis laissée bercer de beaux discours, qui une fois de plus n'étaient qu'arbitraires. Je me suis laissée charmer par son intensité, ses particularités touchantes, ses différences. Cet épisode avait commencé de façon surprenante: nous découvrir par l'intermédiaire de lettres, qui ont eu l'avantage pour l'un et l'autre de déceler, en apparence les nombreux points que nous avions en commun. Ce qui nous a amener à nous désirer de manière très forte par de simples mots.

2 novembre 2008

11 - Which & Pumpkins

Witch & Pumpkins.


L'automne, la plus belle saison pour moi, voir les feuilles brunirent, le soleil se coucher, le vent faire dégringoler les feuilles, c'est l'époque des citrouilles, des sorcières, des enfants joliment déguisés pour l'occasion frappant à votre porte vous lançant avec gaieté " Un bonbon ou un sort ?", des couleurs oranges et noires, des merveilleux potages de légumes & surtout du potiron , du thé à volonté, matin comme soir,des pulls, vestes & écharpes, de la châleur dans les salles de cours, regarder depuis le bus la nuit tomber rapidement.. Attendre la fin de la journée avec grande impatience juste pour se mettre au coin du feu feuilletant quelques bouquins par-ci par-là, au fond de sa couette, ou bien encore se blottir au creu des bras de son amoureux tout en regardant quelques futilités passant à télévision.. L'automne, une
saiso
n, une merveille de la nature.



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1 septembre 2008

10 - Aspiration divine

   
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    Votre véritable bonheur est la mélancolie, vous n'êtes heureuse que lorsque vous êtes accompagnée de vos condisciples: tourment, lassitude, amertume, solitude et nostalgie. Ils font partie intégrante de votre personne, si l'on vous accepte, s'est avec eux. D'ailleurs, vous ne pouvez vous en dissocier. Vous vous rendez  bien compte de cette anormalité, vous êtes ce personnage tragique et qui ne veut changer. Vous vous heurtez à la déchéance, la  plus difficile, s'apercevoir que vous êtes autre, vous vous sentez fictive. Vous perdez le peu de confiance qui vous animait afin de mieux prendre conscience.  Cependant, vous vous adaptez, vous n'avez pas le choix. Vous préférez donc vous morfondre, seule, devant votre feuille vierge, beige, et granuleuse que vous vous contentez de remplir à mesure que votre état psychique désolant et aigre empiète sur votre état physique et le dégrade à allure folle. Même dans votre solitude, vous ne vous entendez pas méditez, vos pensées s'entrechoquent les unes aux autres, vous laissant désséchée de toute vie. Les gens disent vous aimez pour ce que vous êtes, or, chacun d'eux ne connait qu'une infime parcelle de vous. Comment-pourraient-ils en connaître davantage, alors que pour vous, vous n'êtes à vos propres yeux qu'une intruse. Une lueur vous envahie, ce soir est votre soir: celui de votre renaissance. Vous n'êtes pas comme les autres, comme eux, vous l'avez toujours su et toujours refoulé. Vous aimez ce qu'autrui n'aime pas et n'adhère pas à leurs intérêts. Vous aspirez alors à l'art, moins abstraitement et plus précisément à la Littérature qui vous exalte et vous fascine plus tout, plus que vous. Vous vous passionnez pour les mots virulents de sens, les phrases malléables, couchées d'une fine plume à écriture fine et italique, la vôtre. Vous êtes tout bonnement née pour l'écriture.

17 août 2008

9 - Day & cie

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~

    Quelle belle ironie du sort, une grande nouvelle m'est venue aux oreilles ( aussi petites soient-elles d'ailleurs ), je suis une enfant pourrie gâtée & capricieuse. Que c'est mignon :).

    Enfin bref, j'ai passé une sacré journée lundi 18 à Annecy. Pour une fois qu'il faisait bon, j'ai décidé de prendre les devant, et d'y passer la journée et la soirée. So, une bonne heure de trajet sur l'autoroute, écouteurs dans les oreilles, plongée dans Julien Parme de Florian Zeller.

Agenda du jour:

    - Arrivée au centre ville de la city 10h15
   
- Visite du vieil Annecy et de ses jolies ruelles pleines de soleil et de couleurs and Glace citron&tropical maison jusqu'à 12h00
    - Déjeuner dans un bar/café
    - Lecture au bord du lac aux couleurs bleu océan & lagon jusqu'à 15h00
    - Promenade au centre ville pour une virée shopping, direction Mango où bien une heure s'est écoulée, flânant devant les nombreux articles s'offrant à ma bourse. Le résultat étant une jolie chemise blanche à rayures or, un pull couleur chocolat, ainsi qu'un mini short en jeans et un denim côtelé couleur chocolat.
    - 16h30, de retour au bord du lac, à la plage, histoire de bronzer un peu cacher derrière ses lunettes tout en regardant autour de nous, en se faisant accoster par moment =)
    - 19h30, un dernier petit tour dans les vieilles rues afin de trouver quel restaurant fera le mieux l'affaire.
    - Retour at home, 22h00 .

~

3 août 2008

8 - Baisers volés

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Ce soir, la pluie déferle sur le macadam, quelques gouttes s'écrasent à même le velux de ma chambre le vent souffle à torrent. Je sors pieds nus, recroquevillée par la force du vent qui fait s'agiter les volets en bois pour voir par moi - même la force de ces deux phénomènes. Je m'émerveille devant ce beau spectacle. Ensuite, je m'assois sur l'une des trois petites marches du perron devant la maison, je hume la douce odeur de pluie, celle qui fouette et chatouille mon visage par le vent, m'éclaboussant de petites gouttes. Puis, cette pluie cesse petit à petit ainsi que le vent diminue d'intensité au fur et à mesure que le temps passe. L'air y devient plus serein et plus doux. Il fait nuit noire, je me surprends même à rêvasser, perdant toute notion de temps comme à mon habitude. Mais, quelle heure est - il ? Deux heures ? Je n'en ai aucune idée et je m'en contre - fiche d'ailleurs, je me sens bien. Le sentiment de mélancolie m'envahie peu à peu, quelques paroles me reviennent alors, me plongeant dans quelques songes aussi beaux les uns que les autres: « Un jour, j'arriverais sur le quai de gare, le verrais pour la toute première fois ( si nous ne comptons pas les photos bien sûr ), le chercherais du regard sur la pointe des pieds en arrivant, tout sacs à la main, et me ferais surprendre par ses chaleureuses mains; me retournerais pour le contempler et ensuite, lui embrasserais le creu de sa joue comme je l'ai toujours voulu. Il sentirait bon, des effluves que l'on ne peut oublier, et aurait la peau aussi douce, fraîche et hâlée que je me l'imaginais. Une peau couleur de sable doré. Il me dévisagerait de son beau sourire timide et rêveur et me prendrait par la main, pour me serrer tout contre lui. Nous irions tout d'abord me débarrasser de toutes ces affaires légèrement encombrantes, dans son appartement. Puis, nous irions, comme il me l'avait promis, manger une glace à la noix de coco, et tout un tas d'autres d'ailleurs. Puis dans un parc, se rouler dans l'herbe verte comme deux enfants, se dévorant des yeux. La candeur de son sourire me frapperait de sérénité, l'innocence de ses regards serait un enchantement. De légers frissons me parcouriraient le corps. Je m'avancerais dans la pénombre, de petits pas fluets, et tout cela rien que pour avoir la chance de goûter à ses petites lèvres rosies. Il me laisserait l'approcher, son regard étincelant, regarderait en ma direction. Mes lèvres s'approcheraient furtivement des siennes, le temps d'un court instant bien plus qu'agréable, j'aurais la saveur suave de ses savoureuses lèvres. De mes mains frêles, je caresserais avec aisance le galbe de son torse, je sentirais ses mains caressant à leur tour ma nuque, puis mon visage. Ses mains seraient brûlantes et me réchaufferaient rapidement. La suite, serait un enchainement d'actions imprévues: l'embrasement de ces nombreux gestes tendres, nous amènerait progressivement à deux corps ivres de désir l'un pour l'autre, dans une atmosphère ardente et frivole à la fois. Au dessus de nos têtes, une auréole de nuages passerait et nous rappellerais oh combien nous sommes libres. Nos deux corps serrés l'un contre l'autre, nous ramèneraient à l'exquise réalité, frémissant et tremblant de plaisir et d'envie. Les quelques instants suivants, je m'émerveillerais, de cette sublime journée passer à ses côtés, tout en contemplant la nuit noire. Nous nous promènerions ensuite main dans la main jusque tard le soir n'ayant pas vu le temps passé, et ayant perdu toute notion du temps comme à notre habitude. Nous rentrerions ensuite le sourire aux lèvres d'avoir passé une excellente journée ainsi qu'une délicieuse soirée. Une fois rentrés, je commencerais à l'embêter jusqu'à ce que nous nous courrions l'un après l'autre dans l'appartement, se cachant tout deux pour éviter la vague de chatouilles qui menace le premier trouvé. Lorsque l'un de nous deux aura pris l'initiative de chercher l'autre, et que nous nous serions amusés comme de vrais petits enfants, nous irions regarder notre film préféré, l'un des plus beaux films: « Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain », ma tête contre son épaule, j'humerais sa délicate odeur, lui me regarderait et me sourirait de temps à autres durant le film. Pour finir, nous serions tellement fatigués de notre longue et jolie journée, que nous croulerions de fatigue et nous déciderions enfin d'aller dormir, l'aurore se faisant apercevoir. Nous nous regarderions l'un et l'autre un bon moment avant de s'endormir et de songer au lendemain. ». Un courant d'air frais me transperse la poitrine d'un coup et me sort de mes lointaines pensées. Je dois penser à rentrer maintenant, mes paupières paraissent lourdent, mais je me sens comme apaisée. Je fais attention de ne faire que peu de bruit afin d'éviter d'éveiller la maison. Un silence d'or y règne, je monte les marches une à une de l'escalier en chêne avec le plus de délicatesse possible mais le crépitement est bien là. J'arrive à l'entrée de ma chambre, je m'assois, je pense à ses mots, ceux qui me réconfortent et me font sourire tard dans la soirée. J'allume mon PC portable posé à même ma couette, m'allonge à l'intérieur de celle - ci, je ne me suis pas rendue compte que j'étais aussi grelotante, tellement j'étais perdue dans mes pensées. Mon PC indique deux heures quarante - deux. Je regarde une dernière fois autour de moi, je croule sous la fatigue puis m'endors, faisant un songe similaire à mes paisibles pensées.

 

28 juillet 2008

7 - Echappatoire


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Le souffle court, tu laisses pénétrer le vent sur ton corps, le soleil te réchauffant le visage. Tu laisses ton regard errer sans un but. Tes yeux s'émerveillent à la vue de ces arbres, de ces tons jaunes-orangers. Ces questions dont tu ignores les réponses t'assaillent et t'épuisent. Ta soif de vivre heureuse en sa compagnie se fait de plus en plus forte. Tu cours toujours plus vite, toujours plus loin jusqu'à t'apercevoir que soleil n'est plus qu'une mince lueur alors tu te laisses aller, t'effondrant au milieu d'un champs. Le vent se fait plus frais, s'abattant sur tes os saillants, mais tu ne le sens pas. Tu écoutes le son de ta respiration haletante, tes pensées confuses s'embrasent dans le feu de l'action. Les larmes glissent sur tes joues pourpres du à l'effort. Une atmosphère pesante s'est installée. Tu voudrais rester là, seule, à écouter ce murmure au fond de toi qui se pose mille et une questions. Tu te découvres un monde caché à l'intérieur de tes entrailles. Tu te dois de l'explorer, de le comprendre. Mais tout cela doit rester secret. Tu angoisses à l'idée que l'on se plonge contre ta volonté dans ton esprit pour y déloger tes émotions et angoisses. Tu ne veux pas que l'on y trouve souvenirs et expressions qui te sont chères et que lui et toi seul connaissent. Ta conscience t'échappe, les images reviennent, s'enchevêtrent les unes aux autres, tu essaies de les élucider, en vain. Tu décides alors de garder tout silence sur ce que tu ressens, tes lèvres resteront closes, ton coeur scellé .


3 juillet 2008

6 - Holidays

Toi, Moi, Nous .


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Des journées et des soirées entières avec toi, à déblatérer et rire sur le Monde .

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Lorsque j'étais une oeuvre d'art
  • En réalité j'ai été réalisatrice avant d'avoir été écrivain et donc j'ai vécu le scénario avant même de l'avoir conçu. Je suis le funambule de ton coeur, je me sens valser au gré de ton ventricule, je suis celle qui se déroule, se déplie, le long de ton âm
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