3 - Portrait sadique
Le désir de se laisser guider par son spleen, celui qui nous amène au plus profond de nous-même, celui qui, sans aucunes difficultés parvient à partir le plus en abysse afin d'y déloger l'être qui s'y cache et y enfouir le paraître qui ne fait que mentir.
Il est du devoir de tout paraître humain ( vous pouvez noter ici, que j'ai volontairement troqué le mot "être" par le terme "paraître", que j'estime plus approprié ), de se méfier de tout individu de sexe masculin ou féminin, peut-être même plus du sexe féminin, qui dissimule parfaitement bien ses distractions et sa conduite avec autrui. Il est bien évidemment et à bon entendeur que je m' épanche sur ce chapitre en connaissance de cause.
J'ai effectivement eu l'occasion de m'apercevoir que, certaines personnes avaient quelques difficultés à me cerner étant donné que, très peu parviennent à connaître mes opinions sur telles ou telles personnes ou alors sur tels ou tels faits; ce qui a tendance à beaucoup me distraire. J'affectionne tout particulièrement le fait de se jouer de quelqu'un sans même qu'il ne s'en rende compte. C'est d'une telle satisfaction.
Comment peut-on être d'une telle méprise et paraître aussi médisante et hautaine par dessus tout, me direz-vous ? Hélas, dans ma région, il n'y a peu de choses aussi divertissantes à réaliser, si ce n'est analyser autrui sans pour autant qu'ils ne vous analysent simultanément; ce qui est manifestement inconcevable à effectuer. Inéluctablement, toute personne ne pouvant cerner mon tempérament me voit d'une douceur inégalable, de bonté, de sympathie et bienveillance à en couper le souffle, que la garde se baisse petit à petit et la personne se confie. Est-ce une erreur ? Non. Oui. Rien ne sera répété, seulement, me l'avoir dit est déjà une erreur.
Cette personne décrite comme cynique et débauchée c'est mon tempérament intérieur, ma personnalité, mon originalité, mon individualité.