1 - Au coin lecture

Oeuvre: La Fascination du Pire

Genre: Roman

Auteur: Florian Zeller, professeur de Littérature

Résumé: De nos jours, un jeune écrivain est convié par l'ambassade de France en Egypte pour faire une conférence dans le cadre d'un salon du livre. Une proposition qui ne se refuse pas, surtout lorsque l'on est passionné par la Correspondance de Flaubert et, notamment, par les quelques lettres écrites en Egypte, en 1847 : "J'ai baisé des filles de Nubie qui avaient des colliers de piastres d'or leur descendant jusque sur les cuisses, et qui portaient sur leur ventre noir des ceintures de perles de couleur." L'Egypte d'aujourd'hui ressemble-t-elle encore à l'Orient de Flaubert ? La sensualité orientale se dévoile-t-elle toujours dans les bas-fonds du Caire ? Où sont passées les filles de Nubie ? C'est ce que va essayer de découvrir le narrateur de ce roman contemporain, où les rumeurs du monde d'aujourd'hui croisent les fantômes des grands voyageurs littéraires d'autrefois. L'occasion de réfléchir sur la frustration sexuelle de l'Orient comme de l'Occident...
Argumentaire:

« Ce livre est une fiction : la plupart de ce qui y est dit est faux ; le reste, par définition, ne l'est pas non plus. »

Tel est l'avertissement de ce roman aux inquiétants parfums d'Orient, où la violence du monde d'aujourd'hui croise, dans les bas-fonds du Caire, les fantômes des grands voyageurs littéraires d'autrefois.

Passage choisi:  « C'était une sorte de loft à deux étages. J'ai sonné, l'interphone grésillait légèrement, elle m'a dit d'entrer, la porte était ouverte, elle était à l'étage entrain de « faire quelq ues trucs ». Je suis donc entré. le salon était complètement vide. Tout était à refaire. Ca lui ressemblait bien d'avoir choisi ce genre d'appartement. J'ai pris le petit escalier. Je l'ai appelée. Je suis allé dans la première pièce. La chambre. Elle n'était pas là. J'ai entendu sa voix. Je me suis retourné: elle était maintenant en face de moi, une apparition, avec son sourire de coccinelle. Je n'ai eu le temps de ne rien dire, elle m'a pris la main , on est redescendus dans le grand salon? Elle m'a allongé par terre. Elle s'est déshabillée devant moi. Et on a passé le reste de l'après-midi à s'aimer, je le crois du moins. » 

Avis: Une critique fictive de l'islam qui peut s'avérer juste pour certains, fausse pour d'autres. Dans tous les cas, j'ai beaucoup apprécié le raisonnement de quelques personnages par rapport à cette religion. Derrière le titre, il est difficile de savoir à quoi s'attendre et j'avoue que je ne m'y attendais pas !

Comments

[cotton]

Merci pour ton commentaire, ca fait tres plaisir ! :D. J'ai pas eu le temps encore de lire ton blog, mais je le met de suite dans mes favoris, et des que je chope le temps, je dévore tout aussi :)
Des bisous